Barry Long : Maître spirituel et pionnier de la méditation consciente

Barry Long (1926-2003) demeure l’une des figures les plus singulières et influentes de la spiritualité contemporaine. Maître spirituel australien au parcours atypique, il a développé un enseignement original qui a touché des milliers de personnes à travers le monde, marquant profondément le paysage spirituel occidental de la fin du XXe siècle.

Une vie transformée par l’éveil spirituel

La trajectoire de Barry Long illustre parfaitement le caractère imprévisible de l’éveil spirituel. Né en 1926 en Australie, il mène d’abord une existence conventionnelle : marié, père de famille, il bâtit une carrière brillante dans le journalisme. Rien ne laisse présager le bouleversement qui va transformer sa vie à l’âge de 31 ans.

Sa vie a basculé à 31 ans. Marié, menant une vie de famille heureuse et une brillante carrière dans le journalisme, son amour de Dieu était si intense qu’il vécut l’embrasement d’une crise intérieure et traversa une douleur émotionnelle qui le conduira vers une réalisation spirituelle profonde.

Cette transformation radicale ne fut pas un processus paisible. L’amour de Dieu et la connaissance de la vérité surgirent spontanément en lui et l’emmenèrent à travers une catharsis spirituelle intense vers la révélation divine qui continua à se déployer et à informer son travail tout au long de sa vie.

Un enseignement original et direct

Barry Long se distingue par son approche non-traditionnelle de l’enseignement spirituel. Long se considérait comme un maître original extérieur aux traditions spirituelles existantes, développant une méthode qui lui était propre, issue de sa propre expérience et réalisation.

Son enseignement se caractérise par une approche directe et sans compromis. Il est particulièrement connu pour sa manière directe et intransigeante d’aborder les questions spirituelles. Il enseignait que le chemin vers la vérité et la réalité de l’amour passe par l’expérience directe, non par la croyance ou l’imagination ; et que la liberté vient de la prise de responsabilité pour sa propre vie.

Cette philosophie pragmatique trouve son expression dans ses séminaires et ses écrits, où il privilégie l’expérience vécue aux spéculations théoriques. Son approche vise à conduire ses élèves vers une compréhension directe de leur nature véritable, au-delà des conditionnements mentaux et émotionnels.

La méditation selon Barry Long : une approche révolutionnaire

L’apport le plus significatif de Barry Long réside dans sa conception révolutionnaire de la méditation. Contrairement aux approches traditionnelles qui s’appuient souvent sur des techniques complexes ou des traditions millénaires, Long a développé une méthode qu’il nomme la « méditation juste » (Right Meditation).

Les cinq étapes de la méditation juste

La méditation juste de Barry Long est un guide en cinq étapes vers l’art de la vie spirituelle. C’est le produit de la vaste connaissance de l’auteur et de sa propre pratique pendant plus de quarante ans en tant qu’enseignant spirituel.

Cette méthode se distingue par sa simplicité apparente et sa profondeur réelle. Long propose une approche progressive qui mène l’individu de la conscience ordinaire vers des états de plus en plus subtils de perception et de compréhension.

La méditation par la sensation pure

Un aspect central de l’enseignement de Long concerne ce qu’il appelle la « méditation par la sensation pure ». Se concentrer sur la sensation pure accélère l’intelligence de sorte que les notions fausses, peu importe à quel point elles sont populairement acceptées, sont vues pour ce qu’elles sont.

Cette approche vise à développer une perception directe et non-filtrée de la réalité. C’est une transformation extraordinaire d’être capable de voir les choses de manière réaliste. Cela apporte un profond sentiment de soulagement des tensions stockées dans le corps et permet une libération progressive des schémas mentaux limitants.

Une philosophie de l’intelligence véritable

Pour Barry Long, la méditation n’est pas une simple technique de relaxation ou de bien-être, mais un moyen d’accéder à ce qu’il appelle la « véritable intelligence ». Cette intelligence ne se limite pas aux capacités intellectuelles ordinaires, mais englobe une compréhension intuitive et directe de la réalité.

L’intelligence véritable, selon Long, émerge naturellement lorsque l’individu apprend à se libérer des schémas mentaux conditionnés et à percevoir directement la réalité telle qu’elle est. Cette perception directe permet de distinguer le vrai du faux sans recours aux croyances ou aux opinions préconçues.

Une œuvre prolifique et accessible

L’enseignement de Barry Long s’est cristallisé dans une œuvre écrite considérable, caractérisée par sa clarté et son accessibilité. Les livres de Barry Long sur la méditation incluent « La Méditation, cours de base en dix leçons » (Meditation, a Foundation Course) et « Stillness is the Way » (Le Calme est la voie).

Les ouvrages fondamentaux

Son corpus comprend plusieurs ouvrages essentiels :

• « Meditation: A Foundation Course » : Un guide pratique en dix leçons qui présente les bases de sa méthode méditative.
• « Knowing Yourself » (Se connaître soi-même) : Les découvertes de ses premières réalisations se trouvent dans Knowing Yourself.
• « The Origins of Man and the Universe » : Le fondement métaphysique de ses enseignements se trouve dans Intuitions sur l’origine (The Origins of Man and the Universe, Routledge and Kegan Paul, 1984).
• « Making Love: Sexual Love, The Divine Way » : Ses principaux enseignements tantriques se trouvent dans Faire l’amour de manière divine (Making Love: Sexual Love, The Divine Way), publié pour la première fois en 1984.

L’enseignement tantrique

Barry Long a également développé un enseignement tantrique novateur qui intègre la sexualité dans une perspective spirituelle globale. L’enseignement tantrique de Barry Long au plus haut degré permet à la femme d’être l’amour qu’elle est en vérité et à l’homme d’être davantage digne d’elle… de faire l’amour de manière divine !

Cette approche révolutionnaire considère la sexualité non comme un obstacle à la spiritualité, mais comme une voie d’accès privilégiée à la réalisation spirituelle, pourvu qu’elle soit vécue avec conscience et amour authentique.

Un rayonnement international

Maître spirituel australien, il a commencé à enseigner publiquement à Londres, et après être revenu en Australie, il fit de fréquents voyages pour donner des séminaires en Europe et en Amérique.

Barry Long a enseigné des centaines, puis des milliers de personnes, d’abord en Angleterre et en Australie dans les années 80, puis au cours de tournées internationales à travers l’Europe et l’Amérique du Nord.

Son enseignement s’est diffusé principalement à travers des séminaires intensifs appelés « Master Sessions », où il partageait directement son expérience avec des groupes de chercheurs spirituels. Ces rencontres étaient réputées pour leur intensité et leur capacité à provoquer des transformations profondes chez les participants.

Barry Long et Osho, un homologue contemporain

Barry Long est reconnu parmi les maîtres tantriques comme Osho. Ils abordent tous deux la spiritualité, la sexualité et la transformation intérieure, mais leurs approches sont très différentes, presque opposées sur certains points clés. Voici un comparatif structuré, pour bien cerner leurs divergences fondamentales, sans critiquer l’un par rapport à l’autre, tant il est vrai, qu’il faut de tout pour faire un monde :-).

1. Leur posture d’enseignant spirituel

Barry Long

• Se positionne comme enseignant de la Vérité, pas comme un maître spirituel à suivre.
• Rejette le culte de la personnalité : « Ce que je dis est vrai, pas parce que je le dis, mais parce que tu peux le vérifier toi-même. »
• Il refuse d’être mis sur un piédestal et déteste les systèmes de disciples.

Osho

• Se présente comme un Maître éveillé, un guru total.
• Encourage (dans les années 70-80) une forte communauté dévouée autour de lui : les sannyasins.
• Cultive une iconographie spectaculaire (Rolls Royce, discours provocateurs, etc.).

Exemple : En 1981, Osho possédait 93 Rolls Royce — symbole de son approche non conventionnelle du détachement spirituel.

2. Le rapport à la sexualité

Barry Long

• Sa vision du tantra est ascétique dans l’intensité, mais sans érotisme : il parle de faire l’amour en conscience, comme un acte sacré et silencieux, débarrassé de toute excitation mentale ou fantasme.
• Insiste sur l’arrêt de l’orgasme masculin pour entrer dans une union divine : « L’orgasme est un soulagement, l’amour véritable est une intensification. »

Source : Making Love: Sexual Love the Divine Way.

Osho

• Défend une libération sexuelle totale dans le cadre d’un processus cathartique.
• Considère le sexe comme un chemin vers la transcendance, mais en passant par l’expérience complète des désirs, sans répression.

Source : From Sex to Superconsciousness – un ouvrage où il explique comment l’énergie sexuelle peut mener à l’éveil, si elle est pleinement vécue.

3. Le style et la méthode

Barry Long

• Pédagogie très directe, presque austère. Il parle lentement, sans fioritures, souvent avec humour mais sans séduction.
• Utilise très peu de symboles, de mythes ou de références orientales.
• Plutôt minimaliste et pragmatique : il veut que la Vérité soit vécue dans la relation quotidienne, pas dans des retraites ou des rituels.

Osho

• Style charismatique, théâtral, souvent provocateur.
• S’appuie sur des dizaines de traditions spirituelles, qu’il réinterprète librement (Zen, Tantra, Soufisme, Christianisme mystique, etc.).
• Propose des méditations dynamiques, dansées, respirées, criées – pour « vider le mental ».

En 1980, les discours d’Osho étaient traduits en plus de 30 langues, et sa communauté comptait plus de 100 000 disciples dans le monde.

4. Le rapport au monde moderne

Barry Long

• Très critique envers la technologie, la science déconnectée, le matérialisme, mais sans repli ni utopie.
• Ne fonde aucune communauté spirituelle. Il parle aux individus, pas aux foules.
• Vision purement intérieure : la transformation est individuelle, pas collective.

Osho

• Tente de fonder une nouvelle société spirituelle (Rajneeshpuram, Oregon).
• Mélange spiritualité et modernité : il parle de « Zorba le Bouddha », une synthèse entre le bon vivant et le sage éveillé.
• À l’aise avec les médias, les provocations, les paradoxes.

Aspect	Barry Long	Osho
Style	Sobre, direct, austère	Théâtral, provocateur, polymorphe
Sexe	Sacré, sans orgasme, sans excitation	Libéré, cathartique, voie vers l’éveil
Position	Enseignant de la Vérité	Maître éclairé, gourou
Communauté	Refus de créer un groupe	Création de mouvements et d’ashrams
Objectif	Silence intérieur, vérité vécue	Transformation globale de l’être et du monde

Quelques mots sur Osho (Bhagwan Shree Rajneesh)

Vie et parcours

Rajneesh Chandra Mohan Jain, plus connu sous le nom d’Osho, est né le 11 décembre 1931 à Kushwada en Inde et est décédé le 19 janvier 1990 à Pune. Il fut d’abord connu dans les années 1960 sous le nom d’Acharya Rajneesh, puis dans les années 1970 et 1980 sous celui de Bhagwan Shree Rajneesh, avant d’adopter finalement le nom d’Osho.

Osho était un maître spirituel indien iconoclaste et très controversé. En 1981, il décida de s’installer aux États-Unis à Antelope en Oregon, dans un ancien ranch, qui devint très vite une ville de 5000 habitants avec même la construction d’un petit aéroport.

Son œuvre et enseignements

Osho est le créateur de ce qu’il a appelé la « méditation dynamique » Biographie de l’auteur Osho. Sa philosophie spirituelle rejetait les religions institutionnelles, insistant sur le fait que l’expérience spirituelle ne pouvait être organisée en un système de dogmes religieux.

Sa bibliographie comprend de nombreux ouvrages, notamment « Le livre des secrets », « Être en pleine conscience », « Viens, suis-moi », « Le Sutra du diamant », « La voie de l’amour », et « Le livre des méditations ».

Problèmes avec la justice

Le mouvement Osho connut son apogée en 1984 avec près de 600 centres dans le monde et 200 000 adeptes, mais fut suivi par la condamnation en 1985-86 des principaux leaders par la Justice américaine, le blocage d’une grande partie des avoirs, et le démantèlement du plus grand centre de l’organisation Bhagwan Rajneesh-Osho (1ère partie) | UNADFI.

Après cinq années dans son ashram de Rajneeshpuram en Oregon, Osho, poursuivi par la justice sous motif d’aide à l’immigration clandestine, tenta de s’enfuir en avion ; rattrapé à Charlotte, il négocia son expulsion du pays, qu’il quitta le 14 novembre 1985 à destination de Delhi Osho — Wikipédia.

Son entourage fut impliqué dans des affaires graves, notamment son ex-acolyte Sheela qui fut condamnée pour attaque bioterroriste et tentatives de meurtre dans les années 1980.

Fin de vie d’Osho

Après son expulsion des États-Unis, 21 pays lui refusèrent l’entrée. Il finit par retourner en Inde où il mourut en 1990 à Pune. Malgré les controverses, son mouvement perdure aujourd’hui avec des centres dans le monde entier qui continuent de promouvoir ses enseignements sur la méditation et la spiritualité.

Le personnage d’Osho reste l’un des maîtres spirituels les plus controversés du XXe siècle, incarnant à la fois une approche révolutionnaire de la spiritualité et les dérives sectaires qui peuvent accompagner de tels mouvements.

L’héritage de Barry Long

Barry Long s’est éteint en 2003, laissant derrière lui un héritage spirituel considérable. BARRY LONG (1926-2003) fut un maître spirituel et l’auteur d’ouvrages sur la méditation, la connaissance de soi et la nature spirituelle de l’homme et de l’univers. Son enseignement a suscité de l’intérêt dans de nombreux pays.

Son approche unique, alliant simplicité pratique et profondeur spirituelle, continue d’influencer de nombreux chercheurs spirituels contemporains. Sa méthode de méditation, basée sur l’expérience directe plutôt que sur la foi aveugle, résonne particulièrement avec l’esprit occidental moderne, sceptique envers les dogmes mais ouvert à l’expérience authentique.

Une approche universelle

L’originalité de Barry Long réside dans sa capacité à avoir développé un enseignement spirituel authentique en dehors des traditions établies, tout en conservant une profondeur et une efficacité comparables aux voies traditionnelles. Son approche se révèle particulièrement adaptée aux individus occidentaux contemporains, souvent réticents aux aspects rituels ou dogmatiques de la spiritualité traditionnelle.

Il était comblé par la perspective qu’un jour quelqu’un pourrait entendre la vérité de lui et être capable de la vivre. Cette vision simple mais profonde résume l’essence de sa mission : transmettre une compréhension directe et vivante de la vérité spirituelle, accessible à tous ceux qui sont prêts à l’recevoir.

La fable du masque social

Voici la traduction d’une métaphore de Barry Long, qui illustre le rapport entre notre être profond et notre fausse identité, la personnalité.

Ce texte court est une autre manière d’évoquer la même chose que l’allégorie de la caverne de Platon, dont nous avons déjà parlée.

« Il y a très, très longtemps, lorsque les êtres humains n’étaient pas incarnés dans leur corps physique comme ils le sont aujourd’hui, un homme (où était-ce une femme ?) avait fabriqué un masque merveilleux – un masque qui pouvait avoir plusieurs visages.

Cet homme avait l’habitude de mettre son masque et de s’amuser en accostant soudainement les passants et en observant leurs réactions. Parfois, le masque souriait, parfois il pleurait, parfois même, il grimaçait et se renfrognait. 

Ses victimes étaient toujours choquées à la vue de ce visage tellement extraordinaire, étrange et si peu naturel – même lorsqu’il souriait. Mais que ces personnes rient ou pleurent était sans importance pour notre homme. Tout ce qu’il voulait, c’était l’excitation due à leurs réactions. Il savait bien que c’était lui derrière le masque. Il savait que le farceur, c’était lui – et que la farce était à leurs dépens.

Au début, il sortait avec le masque deux fois par jour. Puis, s’habituant à l’excitation que lui procurait cette activité, et en en voulant encore davantage, il commença à le porter toute la journée. Finalement, il n’éprouva plus le besoin de l’enlever et le garda pour dormir.
Durant des années, l’homme parcourut le pays en s’amusant derrière son masque. 

Puis un jour, il s’éveilla avec une sensation qu’il n’avait jamais ressentie auparavant – il se sentait seul, divisé, quelque chose lui manquant. Bouleversé, il bondit hors de chez lui pour se trouver face à une très belle femme – et en tomba immédiatement amoureux. Mais la femme cria et s’enfuit, choquée par ce visage étrange et effrayant.

« Arrêtez-vous, ce n’est pas moi ! » cria-t-il en tordant son masque pour l’arracher. Mais c’était lui. Impossible de détacher le masque. Il était collé à sa peau. Il était devenu son visage.

Cet homme, avec son masque fabuleux, fut la première personne à entrer dans ce monde malheureux.
Le temps passa. Malgré sa ténacité et les efforts qu’il déploya pour annoncer à tous le désastre qu’il s’était infligé, personne n’était prêt à le croire. D’autant plus que personne n’était intéressé à l’écouter, puisque tout le monde l’avait imité. Tous avaient mis leur propre masque – afin de connaître eux aussi la nouvelle excitation de jouer à être ce qu’ils n’étaient pas. Comme lui, ils étaient tous devenus le masque.
Mais désormais quelque chose de pire était arrivé. Non seulement ils avaient oublié la farce et le farceur, mais aussi ils avaient oublié la façon de vivre joyeusement, en tant qu’être sans masque. »   

Cette allégorie exprime la détresse, après l’excitation, que ressentent celles et ceux qui se prennent pour  leur personnalité.

Le mot personnalité vient du grec ancien « Per-sona » qui désignait les masques grecs, par lesquels passait le son pour être amplifié. Cela donne une idée de la fausseté de la personnalité, qui n’est qu’un masque social. Il en faut un probablement, mais le problème c’est qu’on s’identifie à lui au point de croire que nous sommes notre masque, ainsi que le suggère l’allégorie de Barry Long.

Conclusion

Barry Long demeure une figure singulière dans le paysage spirituel contemporain. Son parcours, de journaliste australien à maître spirituel reconnu internationalement, illustre la possibilité d’un éveil spirituel authentique en dehors des cadres traditionnels. Son enseignement, centré sur l’expérience directe et la responsabilité individuelle, continue d’inspirer ceux qui cherchent une voie spirituelle pragmatique et profonde.

Sa contribution à la compréhension de la méditation et de l’intelligence véritable reste particulièrement pertinente dans notre époque caractérisée par la surabondance d’informations et la confusion conceptuelle. En proposant un retour à l’expérience directe et à la perception sans filtre, Barry Long offre des outils précieux pour naviguer dans la complexité du monde moderne tout en préservant l’authenticité de l’expérience spirituelle.

Son héritage perdure à travers ses écrits, ses enregistrements et surtout à travers les transformations qu’il a suscitées chez ceux qui ont eu la chance de recevoir son enseignement. En cela, Barry Long s’inscrit dans la lignée des grands maîtres spirituels qui, au-delà des différences culturelles et temporelles, transmettent l’essentiel : la possibilité pour chaque être humain d’accéder à sa nature véritable et de vivre dans la liberté et l’amour authentique.