Si on part du principe que la santé est l’état naturel, alors la guérison serait moins une réparation qu’un retour à l’ordre, une sorte de réajustement spontané de l’organisme ou du système (individu, groupe, société) vers son état fondamental.

Alors, que serait la « force universelle de guérison » dans ce cadre ?

Une force homéostatique primordiale

C’est l’hypothèse biologique classique :

L’organisme cherche en permanence un équilibre dynamique (Claude Bernard, 1865 ; Walter Cannon, 1932 : homeostasis).

Exemple :

Cette force pourrait être vue comme la vie elle-même qui tend vers l’équilibre : une intelligence organique, non consciente, mais hautement organisée.

Un principe d’autorégulation psychique

Si on transpose à la psychologie, on retrouve chez Carl Jung et les approches systémiques l’idée que :

« L’inconscient travaille à la guérison du psychisme », via les rêves, les symboles, les crises…

Là encore, une force universelle serait à l’œuvre pour restaurer la cohérence interne du sujet.

Une dynamique d’ordre dans l’univers : l’entropie inversée

Selon la physique classique, l’entropie mesure le désordre. Or, certaines zones de l’univers manifestent des poches d’entropie décroissante — autrement dit, des systèmes qui s’auto-organisent (ex : formation d’étoiles, d’ADN, de cellules vivantes).

C’est ce que le physicien Erwin Schrödinger appelait en 1944 « la vie comme nég-entropie ».

La vie — et donc la guérison — serait une résistance naturelle au chaos.

Une force spirituelle ou quantique ?

Dans les traditions spirituelles (taoïsme, ayurvéda, chamanisme), la guérison vient du réalignement avec une force fondamentale : Qi, Prāṇa, énergie universelle, etc.

Et certaines interprétations (non consensuelles) de la physique quantique soutiennent que :

La conscience interagirait avec la matière, influençant les probabilités vers des « états de guérison ».

Ces idées ne sont pas validées par la science expérimentale, mais elles nourrissent de nombreuses pratiques de soins non conventionnels (Reiki, guérison énergétique, etc.).

En chiffres : le mystère de la guérison spontanée

Cela suggère l’existence d’un facteur interne de réparation qui dépasse l’intervention directe.

Rémissions spontanées

Les rémissions spontanées de cancer sont rarissimes, mais elles fascinent depuis des siècles — au point d’avoir été qualifiées de « miracles médicaux ». Ce sont des cas où le cancer régresse totalement sans traitement ou avec des traitements jugés insuffisants pour l’expliquer.

Voici quelques cas célèbres, documentés scientifiquement ou ayant marqué l’histoire médicale.

1. Paul Kraus – Survivant du mésothéliome (diagnostic en 1997)

Cancer : Mésothéliome péritonéal, lié à l’amiante, avec une espérance de vie de quelques mois.
Pronostic initial : Incurable, stade avancé.
Approche : Changement radical de mode de vie : alimentation végétarienne crue, méditation, visualisation, gestion du stress, compléments antioxydants.
Résultat : Toujours vivant plus de 25 ans après son diagnostic (source : Mesothelioma Applied Research Foundation).

Bien que certains traitements alternatifs aient été utilisés, la durée de survie reste scientifiquement inexpliquée selon les critères médicaux habituels.

2. Régression spontanée du neuroblastome chez l’enfant

Cancer : Le neuroblastome, une tumeur pédiatrique, peut parfois disparaître sans traitement chez les enfants de moins d’un an.
Fréquence : Jusqu’à 50 % des neuroblastomes au stade 4S régressent spontanément (source : Journal of Clinical Oncology, 2009).

Ce phénomène a inspiré une stratégie de surveillance active au lieu d’une chimiothérapie systématique pour certains cas très jeunes.

3. La mystérieuse guérison d’Immaculée Ilibagiza

Contexte : Rwandaise ayant survécu au génocide de 1994, cachée 91 jours dans une salle de bain.
Cancer : Diagnostiquée plus tard avec un sarcome avancé, selon les sources anecdotiques.
Résultat : La tumeur aurait disparu après une retraite spirituelle intense. Elle attribue sa guérison à la prière et au pardon.

Bien que ce cas soit peu documenté médicalement, il est souvent cité dans les milieux spirituels comme un exemple de guérison profonde liée à des facteurs psychiques et émotionnels.

4. Régressions de tumeurs après infection aiguë – Les toxines de Coley

Historique : Le chirurgien William Coley (fin XIXe siècle) a observé que certains patients cancéreux voyaient leurs tumeurs régresser après une infection bactérienne sévère.
Approche : Il injectait volontairement des bactéries pour provoquer une forte fièvre et stimuler le système immunitaire.
Héritage : Les « toxines de Coley » sont considérées aujourd’hui comme les ancêtres de l’immunothérapie moderne.

5. Études de cas de rémission spontanée

Étude-clé : En 1956, Everson et Cole publient une revue de plus de 200 cas documentés de rémission spontanée de cancers divers (leucémies, mélanomes, cancers du rein, etc.).
Facteurs récurrents observés :

Hypothèses « scientifiques » :

Fréquence estimée : Environ 1 cas sur 60 000 à 100 000 (source : Spontaneous Regression of Cancer, PubMed, 2003).

Marches de Qi-gong pour stimuler les défenses naturelles contre le cancer

La méthode des “marches qui gong” (ou « Marche Guo Lin », aussi appelée « Qi Gong de marche contre le cancer ») est une pratique issue du Qi Gong thérapeutique, conçue pour accompagner la guérison du cancer par des moyens naturels, notamment la respiration, le mouvement et la conscience du corps.

Origine de la méthode : Guo Lin, une pionnière

Guo Lin (1909–1984) était une artiste chinoise atteinte d’un cancer de l’utérus dans les années 1940.
Après plusieurs opérations et une récidive en 1960, elle fut déclarée incurable par les médecins.

Guo Lin se tourna alors vers les anciennes pratiques taoïstes et développa une forme spécifique de Qi Gong dynamique basé sur la marche synchronisée avec la respiration. Elle aurait commencé sa pratique en 1969.

Résultat : En quelques années, son cancer aurait disparu, et elle vécut encore plus de 15 ans.
En 1977, elle commença à enseigner sa méthode publiquement à Pékin, attirant des milliers de personnes.

Les principes de la “Marche Guo Lin”

1. Respiration rythmée et guidée :
Elle repose sur une technique de respiration appelée « ventilation naturelle » :
par exemple : « inspire – deux pas, expire – quatre pas », adaptée à la condition du patient.

2. Mouvement lent et régulier :
Le pratiquant marche d’un pas souple, souvent en boucle dans un parc, les bras balançant doucement ou faisant des mouvements circulaires spécifiques.

3. Intention mentale (Yi) et visualisation :
Le mental est dirigé vers la circulation du Qi (énergie vitale), en visualisant parfois l’expulsion du « Qi malade » ou la régénération cellulaire.

4. Pratique quotidienne :
Jusqu’à 2 à 4 heures de marche par jour, parfois plus en période de crise.

5. Adaptation selon le type de cancer :
Les séquences de mouvements et les rythmes respiratoires sont ajustés selon la pathologie (cancer solide, leucémie, métastases…).

Combien de personnes ont été soignées ?

Il n’existe pas de recensement scientifique international officiel du nombre de personnes guéries uniquement grâce à la Marche Guo Lin.

Cependant, selon les sources chinoises (non vérifiables indépendamment), plus de 100 000 personnes auraient pratiqué la méthode entre les années 1970 et 1990, avec des taux d’amélioration significatifs rapportés.

Études disponibles :

Sur quels principes repose la méthode ?

1. Activation du Qi

La pratique mobilise le Qi (énergie vitale), selon la médecine traditionnelle chinoise, pour restaurer la circulation harmonieuse dans les méridiens et éliminer les blocages liés à la maladie.

2. Renforcement de l’immunité

Des études modernes sur le Qi Gong (hors marche Guo Lin spécifique) ont montré :

3. Réduction du stress chronique

Le cancer est associé à des perturbations du système nerveux autonome. Le Qi Gong induit une activation parasympathique, favorisant la régénération cellulaire, la digestion, le sommeil et la réparation.

4. Reconnexion corps-esprit

La conscience du souffle, du pas et de la présence à soi induit une méditation en mouvement proche de la pleine conscience, ce qui est de plus en plus reconnu dans les soins oncologiques intégratifs.

Limites et prudence

Conclusion

La « marche qui gong » n’est pas une solution miracle, mais elle s’inscrit dans une vision intégrative de la santé, où le patient devient acteur de sa guérison, en activant ses ressources internes par le mouvement, la respiration et l’intention.

Elle s’adresse particulièrement à ceux qui veulent retrouver une forme d’autonomie dans leur processus de soin, en lien avec la médecine conventionnelle.

La force universelle de guérison pourrait être définie comme :

Un principe fondamental de réorganisation vers l’ordre, l’équilibre et la cohérence, présent à toutes les échelles du vivant — du biologique au spirituel.

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Paul

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